Ils sont 6 Français.es sur 10 à attacher de l’importance à la notion de sens. Un besoin croissant pour 58 %, toutes les catégories sociales et générations sont concernées, selon une étude de l’Observatoire du Sens réalisée en 2018. Mais derrière ce concept qui imprègne notre quotidien, quelles implications dans la sphère professionnelle ?
Pour Pierre-Éric Sutter, fondateur de l’Observatoire de vie au travail, dirigeant de mars-lab et auteur de “Réinventer le sens de son travail”*, ces tailleurs de pierre illustrent les trois degrés d’exercice de soi (ou d’accomplissement personnel) qui peuvent être mobilisés à travers l’activité professionnelle : le “faire”, l’“agir” et l’“œuvrer”. Penser le travail uniquement comme un lieu on l’on “fait” peut rapidement générer un sentiment de mal-être, du désengagement et de la lassitude, à l’image du premier ouvrier de l’allégorie.